31 octobre 2008
Extrait Carnet de Route / Marine Nationale
Les dernières aussières sont larguées, la coupée est hissée,
les familles restées sur le quai adressent un dernier au
revoir à leur marin : la Foudre appareille pour une mission
de longue durée. Le temps lui aussi semble verser quelques
larmes en voyant le fier bâtiment s’éloigner du quai Milhaud
5. C’est ainsi que le 31 octobre dernier, le TCD Foudre et
ses 246 marins ont quitté Toulon et l’automne pour rejoindre
l’Afrique et l’été. C’est parti pour une mission Corymbe, la
95ème du nom ! Près de quatre mois au large des côtes
africaines, quatre mois de présence dans le Golfe de Guinée
qui amèneront l’équipage de la Foudre à assurer la
permanence d’un bâtiment français dans cette région
stratégique. Tous les services devront faire preuve, une
nouvelle fois, d’une parfaite maîtrise de leur art pour
pouvoir répondre aux sollicitations de toutes natures et
s’adapter à toutes les configurations opérationnelles.
Durant ces 4 mois, vous êtes invités à suivre l’activité de
la Foudre et de ses marins. A chaque escale et au moins une
fois par semaine, vous pourrez suivre vos marins via
ce blog.
Plus assourdissant
que le tonnerre, plus vif que le mistral, plus chaud que le
siroco, embarquez avec nous à bord du TCD Foudre pour cette
mission qui s’annonce pleine de rebondissements!
Source WEB
Escale éclair à Dakar le 7 novembre
Dans le cadre de la
mission Corymbe 95, le TCD Foudre a fait une escale éclair à
Dakar le 7 novembre dernier pour relever au plus vite le
Jules Verne dans le golfe de Guinée. Grâce à la réactivité
des équipes de l’unité Marine de Dakar et à la très forte
mobilisation de l’équipage, la Foudre a pu appareiller moins
de 24 heures seulement après son arrivée. Entre temps, plus
de 80 tonnes de fret ont été déchargées et quelques
véhicules de l’armée de Terre embarqués.
Un timing très serré
Le débarquement du
fret a débuté vers 21 heures pour se terminer le lendemain
aux alentours de 10 heures 30. Répartis en bordée, les
boscos, manœuvriers, grutiers, servants et responsables
ballastage ont travaillé en parfaite collaboration avec le
personnel de l’unité marine de Dakar. Afin de permettre à la
Foudre d’appareiller dans les plus brefs délais, cette
dernière avait même fait appel à du personnel supplémentaire
pour tenir les délais. A l’aide de la grue et de la
plate-forme élévatrice, se sont 150 palettes, quatre
véhicules (trois véhicules de secours aux asphyxiés et
blessés ainsi qu’un camion benne) et un conteneur
frigorifique qui ont été retirés du radier.
Par les airs et par
la mer
A peine le
déchargement du fret achevé que l’équipage a embrayé sur
l’embarquement de quelques véhicules de l’armée de Terre.
C’est par les airs et par la mer qu’ont été chargés les
moyens fournis par le 23ème Bataillon d’Infanterie de
Marine. La grue de la Foudre n’a connu aucun moment de répit
tout comme les 3 CTM effectuant la liaison entre la base
Marine et le radier. La réactivité de l’ensemble du
personnel, aussi bien civil que militaire, membres de
l’équipage ou stationné à Dakar a permis de réaliser une
belle performance en matière de logistique; performance qui
permet à la Foudre d’aller relever le Jules Verne le long
des côtes d’Afrique, les soutes pleines et le radier
déchargé de son fret
Source Web
Cérémonies du 11 novembre à bord
Pour le quatre-vingt-dixième anniversaire de l’armistice du
11 novembre 1918, une cérémonie a rassemblé sur la
plate-forme alfa l’équipage du TCD Foudre. Le pacha a salué
la mémoire de toutes les victimes de guerres et a plus
particulièrement rendu hommage aux soldats tombés lors de la
« Grande guerre » dont le dernier poilu, Lazare Ponticcelli,
s’est éteint en début d’année. Le commandant en a ensuite
profité pour rappeler les obligations auxquelles chaque
militaire est astreint en tout temps et en tout lieu.
Copyright Marine Nationale
Les 250 marins ont ensuite regagné leur service et poste
respectifs. Certains d’entre eux ont pris part à la mise à
l’eau de l’ETRACO, exercice mobilisant notamment l’équipe de
visite et les boscos – manœuvriers du bord - pour
l’utilisation de la grue.
Copyright Marine Nationale
L’Embarcation Très RApide COmmando est dotée de deux moteurs
de 200 chevaux qui la propulsent à plus de 45 nœuds (plus de
80 k/h). Ce moyen fortement motorisé est utilisé par
l’équipe de visite qui est chargée notamment de monter à
bord de navires suspectés de trafic en tout genre: drogue,
clandestins, armes… Armée par des fusiliers marins, des
membres du groupe d’intervention régional (G.I.R) et des
volontaires issus de l’équipage, l’ETRACO constitue un moyen
d’action dont l’action dissuasive n’est plus à prouver.
Copyright Marine Nationale
Source Web
24 novembre 2008
Communiqué Marine Nationale / Journal de bord
Après avoir relevé
le Jules Verne la semaine précédente, le TCD Foudre a pu
mettre le cap vers sa première véritable escale :
Port-Gentil, pour une durée de trois jours du 18 au 21
novembre. Traversée par le boulevard Léon M’Ba, la ville
jouit d’une tranquillité qu’il faut souligner tant cette
partie d’Afrique qui peut rapidement devenir la proie aux
heurts. Recouvert à plus de 80% par la forêt, le Gabon se
caractérise par une végétation luxuriante où, climat
équatorial oblige, tout pousse très rapidement. Port-Gentil
n’échappe pas à la règle et présente un visage très végétal.
Posée sur une presqu’île, encerclée par la forêt, la ville
s’est développée à la faveur de ses ressources naturelles,
bois et pétrole en tête.
Après 19 jours de
mer quasi non-stop (une escale très brève à Dakar d’à peine
24 heures le 7 novembre dernier), c’est avec impatience que
l’équipage de la Foudre attendait l’accostage. La presqu’île
située au cœur de la province de l’Ogooué Maritime s’est
révélée aux marins français qui ont pu découvrir la ville et
ses alentours.
Afin de recharger au
mieux les batteries, deux journées du dimanche n’ont pas été
de trop. Bénéficiant de la gentillesse et du sens de
l’accueil si typiques du peuple gabonais, chacun a pu vaquer
à ses occupations : farniente sur la plage, visites des
quartiers de la ville, soirées en boîtes de nuit, footing
pour les plus courageux : chacun a pu apprécier les charmes
de la cité à son rythme.
Malgré la chaleur
(29°C) et un taux d’humidité dépassant les 85%, la
traditionnelle rencontre sportive d’escale a permis aux
marins de se mesurer aux locaux. Plus que les gestes
techniques ou le résultat (surtout quand l’équipe du bord
s’incline 6-1 ! ), ce sont le fair-play et la convivialité
qui ont été les éléments les plus marquants de cette
rencontre. Sur le terrain de l’école nationale de football,
les marins ont été surclassés par la technique et
l’organisation de l’équipa locale dont certains éléments, il
faut le noter, jouent au niveau national ! La longue période
de transit explique certainement aussi la prestation de nos
fins techniciens et la revanche ne manquera pas d’être plus
serrée au mois de janvier prochain.
C’est avec un
équipage reposé que la Foudre a pu appareiller hier pour se
diriger vers une nouvelle destination que nous ne manquerons
pas de vous présenter : la suite au prochain épisode !
Source Web et photos
Autres photos / A
quai à port-Gentil
Remerciements Sébastien JOUFFROY
Source / Journal de
bord / 7 décembre 2008
Après quelques jours
de navigation à travers le Golfe de Guinée, le TCD Foudre a
fait escale à Abidjan du 26 au 29 novembre. Avec plus de 3
millions d’habitants intra-muros, la capitale économique
ivoirienne se distingue des autres grandes cités africaines
par son modernisme, d’où son surnom de « Petite Manhattan »:
quartiers d’affaires du Plateau très occidentalisés,
quartiers résidentiels luxueux de Cocody, le tout placé au
cœur d’une lagune baignant l’ensemble de l’agglomération. Au
sud-est de la cité, le long du boulevard menant à l’aéroport
international Houphouët-Boigny, on est surpris par les
cultures de fruits qui s’étendent jusqu’au macadam. Ici et
là, des marchands ambulants proposent des cigarettes, des
cartes pour téléphone portable, des pains de glace pour
lutter contre la chaleur étouffante et même des mouchoirs en
papier pour s’éponger le front ! Si la circulation
automobile dans notre chère capitale peut parfois apparaître
comme délicate, elle n’est que promenade de santé sur une
route de campagne par rapport au défi que constituent les
déplacements motorisés à Abidjan : feux rouges « à titre
indicatif », piétons circulant au milieu de la route de jour
comme de nuit, taxis doublant par la droite et sur le
bas-côté… Bref, les charmes de l’Afrique que chaque marin
aime retrouver !
Une escale très « ops »
Outre l’occasion de
se détendre, le passage par Abidjan a permis à l’équipage de
travailler en coopération avec les forces françaises basées
en Côte d’Ivoire, la Force Licorne. Escale sous le symbole
de l’interarmées donc puisque les trois composantes de notre
défense étaient réunies pour une série d’exercices. L’armée
de terre a ainsi dépêché des éléments de la force Licorne
pré-positionnés afin de conduire un exercice ciblant les
échanges d’informations. Le service des télécommunications
et systèmes d’information a donc été très largement
sollicité. Par ailleurs, les équipages des hélicoptères de
l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) ont profité du
passage du bâtiment au large des côtes ivoiriennes pour
mettre à jour plusieurs de leurs qualifications :
aérocordage, « touch and go » sur le pont d’envol, multiples
types d’approches…L’armée de l’air a elle aussi participé à
cette journée en envoyant un de ses Fennec. Sans oublier
l’aéronavale représentée à bord par nos deux pilotes qui ont
coordonné pas moins d’une trentaine de mouvements sur les
deux plates-formes dont dispose le bâtiment. Le service
aviation a lui aussi été très sollicité ! Quant à la brigade
de protection (BP), elle a été déployée à terre afin de
mener des exercices en milieu tropical. Répartis en deux
groupes, les membres de la « BP » se sont entraînés à la
sécurisation de plages, au parcours de tir, à la progression
dans différents milieux (marécages, forêt dense, hautes
herbes…) ou encore à l’extraction par hélicoptère. Le tout
sous une chaleur dépassant les 33°C et un taux d’humidité
excédant les 80% !
Grand-Bassam :
Capitale de l’artisanat
Moment fort de cette
escale, l’excursion à l’ancienne capitale, Grand-Bassam, a
apporté à tous le dépaysement recherché. Profitant de plages
magnifiques, les marins de la Foudre ont apprécié pleinement
ces quelques heures de farniente loin du bord. Certains ont
pu perfectionner leur art du marchandage avec les artisans
qui proposaient de nombreux articles en bois. En effet,
Grand Bassam est reconnue comme la grande ville de
l’artisanat proposant au public un large choix d’articles :
statuettes, masques traditionnels, objets décoratifs,
instruments de musique… Ce haut lieu de l’artisanat local
traduit à lui tout seul le rayonnement que connaît
l’artisanat traditionnel ivoirien : le pays exporte en effet
ses articles dans plus de 26 pays de l’Afrique. C’est le
premier exportateur d’objets traditionnels du continent.
Pour les plus
sportifs, cette excursion a permis d’oublier le match de
football organisé la veille. En effet, ne pouvant se hisser
au niveau des ivoiriens qui, il faut le noter, avaient
dépêché leurs meilleurs éléments, nos marins s’inclinèrent
sur le score sans appel de 6 à 2. On peut souligner
toutefois une montée en puissance du jeu français puisque,
par rapport au match de Port-Gentil, nos valeureux
représentants ont doublé leur capital-but marqués et diminué
le nombre de buts encaissés. Gageons que l’escale suivante
leur permettra d’accrocher une première victoire à leur
palmarès! Pour découvrir cela et de nombreuses autres
nouvelles, n’hésitez pas à venir consulter notre site
régulièrement….
Source Web
16 décembre 2008
/ Source Journal de bord
Partie le 31 octobre
pour la quatre-vingt-quinzième mission Corymbe, la « Foudre »
a fait escale du 1er au 5 décembre 2008 à Lagos (prononcer
Leïgosse) au Nigeria. Dès l’entrée du port, on peut se
rendre compte de l’importance des activités portuaires :
plus de 120 pétroliers, vraquiers et autres rouliers
patientent au mouillage en attente d’un pilote et d’un poste
à quai.
Un environnement
sécuritaire particulier
Avec plus de 130
millions d’habitants, le Nigeria est le pays le plus peuplé
d’Afrique. Premier producteur de pétrole du continent, le
Nigeria connaît cependant une instabilité chronique tant sur
le plan politique que sécuritaire. Capitale économique du
pays (Abuja étant le centre administratif), Lagos nous a
accueillis dans une chaleur moite et étouffante. Réputées
pour son fort taux de criminalité, les rues de Lagos
n’autorisent pas une libre circulation des marins. Ainsi,
les sorties ont été encadrées par des véhicules de police
transportant des hommes équipés de casques lourds, de gilets
pare-balles et de fusils mitrailleurs !
Une coopération
approfondie avec nos homologues de la « Nigerian Navy »
Malgré un contexte
sécuritaire délicat, les échanges avec nos homologues
nigérians ont été très nourris. Flotte la plus importante de
l’Afrique de l’Ouest, la « Nigerian navy » est
fortement sollicitée sur tous les fronts : police des pêches
dans ses eaux territoriales, lutte contre la piraterie dans
le golfe du Niger, surveillance et sécurisation des zones
d’implantation des plate-formes pétrolières… L’occasion
était trop belle de partager nos savoir-faire respectifs.
Ainsi, 22 marins
nigérians de différents grades et spécialités ont pu
échanger leurs expériences avec les marins de la « Foudre »,
ce que l’on appelle dans le jargon militaire des PIO, pour
Période d’Instruction Opérationnelle. Le programme s’est
réparti sur 3 jours avec, pour chaque demi-journée, un grand
thème défini: sécurité, armes, communications, électricité
et mécanique. Chaque compagnie a pris en charge à tour de
rôle l’instruction des marins nigérians, ces derniers
faisant preuve d’une très grande capacité d’adaptation. La
barrière de la langue a notamment été gommée tantôt par la
présence ponctuelle d’un interprète, tantôt par l’emploi
d’un langage professionnel commun à tous les marins ! La
veille de l’appareillage, les 22 bénéficiaires des
conférences ont reçu un diplôme des mains du commandant lors
d’une cérémonie regroupant élèves et formateurs sur le pont
d’envol.
Outre des échanges
professionnels nourris, les marins du TCD Foudre ont pu se
mesurer aux locaux lors d’un match de volley ball organisé
au centre de commandement occidental des forces navales
nigérianes. Malgré un bon début de partie, nos marins
français ont dû concéder une nouvelle défaite tant les
adversaires du jour ont fait preuve de maîtrise. Troisième
défaite d’affilée donc pour nos sportifs puisque déjà à
Port-Gentil et Abidjan les marins de la Foudre avaient dû
s’incliner au football 6 à 1 puis 6 à 2. Toutefois, cela
n’affecte pas le moral français et nos sportifs promettent
déjà de faire mieux à Cotonou où ils affronteront leurs
homologues béninois.
Le coquetel organisé le lendemain de notre arrivée a aussi
permis de mieux faire connaissance - et en anglais ! – avec
nos hôtes puisque ces derniers ont été nombreux à venir
goûter à la gastronomie française sur le pont d’envol.
Source Web
Communiqué Marine Nationale
Parti le 31 octobre
pour la quatre-vingt-quinzième mission Corymbe le
Transport de chalands de débarquement, Foudre a fait
escale du 1er au 5 décembre 2008 à Lagos au Nigeria.
L’occasion de développer les liens avec la « Nigerian navy
». Flotte la plus importante dans cette partie de l’Afrique,
la marine nigériane est fortement sollicitée sur tous les
fronts : police des pêches dans ses eaux territoriales,
lutte contre la piraterie dans le golfe du Niger,
surveillance et sécurisation des zones où sont implantées
les plateformes pétrolières…
22 marins
nigérians diplômés
Outre les
traditionnelles visites aux autorités nigérianes et
françaises, dans le cadre de la coopération
franco-nigériane, 22 marins de différents grades et
spécialités ont reçu une instruction dispensée par les
marins de la Foudre. Le programme s’est réparti sur
trois jours avec, pour chaque demi-journée, un thème défini:
sécurité, armes, les communications, l’électricité et la
mécanique. Chaque compagnie a pris en charge à tour de rôle
l’instruction des marins nigérians, ces derniers faisant
preuve d’une très grande capacité d’adaptation. La barrière
de la langue a notamment été gommée tantôt par la présence
ponctuelle d’un interprète, tantôt par l’emploi d’un langage
plus professionnel et commun à tous les marins.
La veille de
l’appareillage, les 22 bénéficiaires ont reçu un diplôme des
mains du « pacha » lors d’une cérémonie regroupant élèves et
professeurs sur le pont d’envol.
Le lendemain, la
Foudre a appareillé en direction du Bénin, nouvelle
escale d’une mission Corymbe 95 placée également sous le
signe de la coopération.
Source Web
28 décembre 2008 / Articles Presse - Cols Bleus
Remerciements Dominique Duriez
Journal de bord /
Noël à bord
Après 3 escales en 2
semaines (que nous vous relaterons dans une brève très
prochainement), la Foudre a passé Noël en mer. Repas de fête
le soir du réveillon sous forme de buffet puis repas de fête
le midi : le service commissariat n’a pas ménagé ses
efforts. Le Père Noël n’a pas oublié les marins de la Foudre
puisqu’il a tenu personnellement à remettre dans chaque
carré les cadeaux.
Le commandant s’est
adressé à l’ensemble de l’équipage qui s’était regroupé au
hangar véhicule pour partager le dessert. Lisant le message
du CEMM adressé aux marins déployés pendant les fêtes de
Noël, le commandant a tenu à rappeler l’importance de la
présence française dans le Golfe de Guinée. S’en est suivi
la distribution des cadeaux envoyés par l’association
« Solidarité Défense ». Grâce à cette association, tous les
militaires en opérations extérieures ont reçu un cadeau
accompagné d’un dessin réalisé par un enfant d’une école
primaire française. Chaque militaire du bord a grandement
apprécié cette petite attention et ne manquera pas de
répondre aux petites mains qui ont pris soin de leur envoyer
ces précieux cadeaux.
Source Web / journal de bord
Photos Escale à la base navale de Sakodi
Remerciements Lieutenant-colonel
Richard Decombe / MCMD / Ghana
A suivre Partie 2
/ 2009
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